Jean Rédoulès
« Jean Rédoulès : sculpter le paysage, révéler l'histoire. »
Jean Rédoulès
Jean Rédoulès disait de lui-même :
« Je suis né le 24 septembre 1921 au milieu des collines du Quercy, dans ce pays où les bulldozers mettent à jour les vestiges de la plus vieille civilisation du monde.
Descendant des premiers graffitistes, ma vocation a été précoce mais mon expression tardive, prisonnier que j’étais entre le savoir et le faire
Comme pour mes lointains ancêtres, le paysage, le site où je vis, ont été déterminants dans mon travail. »
Depuis 1969 jusqu’à sa mort, il a réalisé de nombreuses expositions :
à la Mostra du Larzac
à l’Abbaye de Beaulieu en Rouergue (Tarn et Garonne)
à La Galerie à Paris
à « RN 20 » avec Louttre B., Nouyrit, Pagès, Rodrigo Subirana, Viallat, Zachariou, …
au Musée de Cahors
et dans bien d’autres lieux tels que les Anduzes, Avignon, Assier, Montauban, Caussade, ……..
Mention spéciale à celle de Saint Michel de Cours en 1983 où grâce à la gentillesse d’un habitant du village qui lui a prêté son champ, il a pu réaliser une magnifique exposition
« Constructions et Sculptures » : des constructions monumentales, des totems, tout cela en bois et qui faisaient écho à sa cabane atelier qu’il avait édifiée lui-même avec quelques amis en 1976.
Paul Pavlowitch, en juillet 2005, écrivait à propose de son tableau de bois La ville (1962) :
« J’ai vu son premier tableau de bois ouvragé, chevilles assemblées, immense cité pâle sous un ciel incertain : elle confirmait que Rédoulès avait un espace à parcourir ».
Rédoulès nous a laissé un œuvre très varié. Tout au long de sa vie et jusqu’à ses derniers jours, il s’est essayé à des techniques diverses: « Devant le papier vierge, le passage à l'acte se fait avec la pointe de charpentier, l'opinel, les crayons, les pastels et les pinceaux », il peint sur toile à l’huile, à l’acrylique, il dessine au pastel, au fusain, à la mine de plomb, il incise le papier, il pratique le collage, il taille et sculpte le bois pour nous livrer d’étranges personnages de bois qui ne sont pas sans rappeler l’art brut, des totems et des sculptures monumentales, des fenêtres ouvertes sur l’infini,……
« Une partie de l’œuvre de Jean Rédoulès, trop peu montrée, trop mal connue : les incisions, ces grandes feuilles vierges trouées de milliers de subtil coups de canif, peuvent parler d’une forme d’hypnose » Geneviève Bonnefoi, mars 1991
« Les reliefs en bois -ouverts ou fermés- de Jean Rédoulès se présentent souvent comme des fenêtres ou des « claustra ». Plein et vide s’y affrontent. Jeu égal. Une faille s’exalte à flanc d’un galbe, un creux s’avide à l’angle vif d’une forme. (…) L’insistance ou la répétition d’un motif peut leur conférer une fausse monotonie ornementale, mais toujours il répudie le clinquant, le gracieux, l’excessif. C’est que Rédoulès en appelle toujours au simple. » Gaston Puel, novembre 1992
Galerie
rue Traversière
46090 - Saint Michel de Cours
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